Comment protéger son jardin de la grêle ?

Si la grêle est associée au mois de mars, il n'est pas rare qu'elle frappe également en avril ou en mai, voire en plein été avec les orages. Aussi, elle peut faire de gros dégâts sur les jeunes plantes et les plus matures. Comment protéger son jardin de la grêle ? Éléments de réponse.

Le filet anti-grêle comme protection de son jardin

S'il est surtout utilisé par les professionnels du secteur agricole, le filet anti-grêle peut également l'être par les particuliers pour protéger leur jardin. Ce filet se compose d'un maillage ultra-résistant contre les chutes de grêle en provoquant un effet rebond ; il peut également servir, dans certains cas, de voile d'ombrage.
Il existe des filets anti-grêle de toute sorte, des plus simples pour les fraisiers par exemple, aux plus sophistiqués pour les arbres fruitiers.

Le filet anti-grêle s'acquiert essentiellement auprès des fabricants. Il est vendu dans des mesures spécifiques ou au mètre, les prix démarrant aux environs de 3 euros le mètre.
Les autres moyens pour protéger son jardin de la grêle
Sans avoir à acquérir un tel filet qui reste pourtant la meilleure solution, il existe d'autres moyens de protéger son jardin contre la grêle.

Outre de rentrer à l'intérieur les plantes en pots, un voile d'hivernage peut être mis aux autres végétaux en pleine terre. Des planches de bois peuvent aussi être disposées au dessus des autres espèces potagères et fleuries pour leur éviter les coups des grêlons.

Les solutions pour son jardin après le passage de la grêle

Sans ces protections, la grêle provoquent de nombreuses meurtrissures : jeunes plants et rosiers en deux, arbres et arbustes aux branches sectionnées, fleurs nues, ou encore fruits et légumes déchiquetés. Dans une telle situation, différentes mesures s'imposent alors pour réparer les dégâts.
La première consiste à traiter les végétaux blessés avec un produit contre les moisissures et champignons, ou un produit de cicatrisation pour les arbres dont des branches ont été arrachées ou fendues.

La seconde vise à supprimer tous les pieds trop abîmés puis à retourner la terre qui à elle aussi souffert, pour que le sol respire à nouveau correctement, et donc permettre aux végétaux de s'y développer comme il faut.
Vient enfin le temps de ressemer les emplacements vides, avec des espèces à croissance rapide si nécessaire.