Combustion du bois

La combustion du bois produit de la chaleur et permet de chauffer votre habitation. Il s’agit d’une combustion propre, c’est à dire qu’elle n’a pas d’impact négatif sur l’environnement en ce qui concerne les rejets de CO2. Toutefois, la combustion doit être maîtrisée.

La combustion du bois : comment ça se passe ?

La combustion du bois se déroule en plusieurs phases au fur et à mesure que la température augmente :

• La déshydratation : toute l’eau contenue dans le bois s’évapore (même s’il s’agit d’un bois sec, qui contient encore 15% d’humidité),
• La pyrolyse : le bois commence à se décomposer,
• L’oxydation : le bois entre en incandescence et produit des braises.

Lors de sa combustion, le bois se décompense en fournit de l’énergie thermique. Quand la combustion des braises est terminée, le feu s’éteint et il ne reste plus que les cendres.

La combustion du bois : une combustion propre ?

Le bilan de la combustion du bois est nul ou neutre. En effet, en brûlant le bois rejette autant de CO2 qu’il en a emmagasiné pendant sa croissance, ou qu’il en rejetterait s’il se décomposait naturellement.

Mais attention : la combustion du bois peut être très polluante si elle n’est pas maîtrisée ! Pour un bilan carbone totalement neutre, il faut choisir un bois de chauffage adapté, et une chaudière performante qui offre un bon rendement.

Quels types de bois offrent un meilleur rendement lors de la combustion ?

Pour une performance optimale de votre chaudière à bois-bûches, choisissez un bois feuillu dur (chêne, hêtre, bouleau…). D’autre part, il est important que le bois soit sec pour éviter les fumées polluantes. Le temps de séchage conseillé est de 2 ans sous un abri extérieur ventilé.

Pour votre chaudière à bois, le bois peut se présenter sous différentes formes : les bûches, mais aussi les granulés ou les pellets, les plaquettes ou le bois reconstitué.

On ne peut pas insérer n’importe quel bois dans sa chaudière : suivez les consignes délivrées par votre installateur afin de respecter l’environnement, mais surtout, afin d’obtenir un rendement optimal lors de la combustion du bois de chauffage.