10 plantes dépolluantes pour votre intérieur

Certaines plantes ont la réputation d’être dépolluantes. Différentes études montrent en effet que l’air à l’intérieur de nos habitations est parfois plus pollué que l’air extérieur. Voici une sélection de 10 plantes qui vous aideront à éliminer les différents éléments qui polluent votre logis et mettent votre santé en danger.

1 – Le chlorophytum ou plante araignée ou phalangère

Facile à cultiver, le chlorophytum se présente sous la forme de touffes de longues feuilles souples lancéolées. Ces feuilles sont d’un joli vert avec des bandes blanches.
Dans son environnement naturel, l’Afrique du Sud, il est habitué à l’alternance de saisons sèches et pluvieuses. Cultivé en pot, il a gardé cette rusticité. C’est pourquoi, il convient parfaitement au jardinier distrait qui oublie l’arrosage. Il accepte l’ombre.
Le chlorophytum dépollue le benzène, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène et le xylène.

2 – Le croton

Avec ses grandes feuilles vernissées et colorées, le croton est très décoratif. Originaire des forêts équatoriales d’Asie et des îles du Pacifique, il aime la chaleur et l’humidité. Il est également exigeant en lumière.
Dans de bonnes conditions de culture, il peut atteindre 1.50 m de haut.
Soyez vigilant si vous devez le manipuler. Comme tous les représentants de la famille des euphorbiacées, ses tiges et feuilles contiennent un latex irritant.
Le croton dépollue le formaldéhyde et le monoxyde de carbone.

3 – Le spathiphyllum ou fleur de lune

Il se caractérise par ses grandes feuilles d’un beau vert brillant. Tout au long de l’année, il donne des fleurs très originales, une seule spathe blanche entourant un spadice dressé.
Très peu exigeant, il se plait à l’ombre comme à la lumière vive et survie même aux oublis d’arrosage. Mais si vous lui recréez les conditions de sa forêt colombienne d’origine, il vivra de nombreuses années.
Le spathiphyllum dépollue le benzène, le formaldéhyde, l’ammoniac, le toluène et le xylène et le trichloréthylène.

4 – Le pothos

Une belle plante aérienne au feuillage panaché de vert et blanc. Vous pouvez soit laisser ses longues, et même très longues tiges retomber soit les guider sur un mur.
Originaire des forêts d’Asie du sud-est et de Chine, il est peu exigeant en lumière mais apprécie la chaleur (entre 18 et 25°). Il est très facile à cultiver. Si vous le trouvez trop envahissant, n’hésitez pas à raccourcir ses tiges de moitié au printemps.
Le pothos dépollue le benzène, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et le toluène.

5 – Le schefflera ou arbre pieuvre

Sur ses terres d’origine, l’Asie et l’Australie, le schefflera peut atteindre 30 m de hauteur. Cultivé en pot, il atteint facilement 1.5 à 2 m. Ses feuilles vertes composées se développent au bout de petits pétioles eux même reliés à la tige principale. Si vous souhaitez l’étoffer, vous devrez le moucher, c’est-à-dire couper les tiges pour qu’elles se ramifient.
Il a besoin de luminosité mais ne la placez surtout pas directement au soleil. Un apport d’engrais régulier est essentiel.
Le schefflera dépollue le benzène, le monoxyde de carbone et le xylène.

6 – La fougère de Boston ou nephrolepsis

Comme beaucoup de fougères, elle s’épanouie à l’ombre et au frais (autour de 20°). Ces feuilles retombantes et découpées forment une belle touffe verte claire qui peut attendre entre 50 cm et 1 m.
Poussant à l’état naturel dans des forêts tropicales humides, elle a besoin d’une bonne hygrométrie pour s’épanouir. Penser à la brumiser régulièrement.
La fougère de Boston dépollue le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène et le xylène. C’est la championne pour absorber le formaldéhyde.

7 – Le lierre

Très rustique, le lierre se plait à l’ombre. Les variétés portant des feuilles panachées demandent un peu plus de lumière. Celles-ci peuvent être presque rondes ou très découpées sur la même plante. Il craint le manque comme l’excès d’eau qui fait jaunir ses feuilles.
Vous pouvez laisser les tiges retomber ou, au contraire, les palisser. Ses racines adventices s’accrochent d’elles-mêmes à leur support.
Le lierre dépollue le benzène, le formaldéhyde et le trichloréthylène.

8 – Le sansevieria ou langue de belle-mère

Vous le reconnaitrez tout de suite à ses longues feuilles pointues et charnues présentant des bandes extérieures jaunes ou blanches. Il peut monter jusqu’à 1 m de hauteur.
Originaire de régions arides (Afrique, Inde et Indonésie), il supporte beaucoup mieux le manque d’arrosage que l’excès. Il a besoin de chaleur et de lumière pour prospérer. Il est particulièrement robuste face aux maladies et parasites comme aux oublis du jardinier amateur !
Le sansevieria dépollue le benzène, le formaldéhyde, le toluène, le trichloréthylène et le xylène.

9 – Le gerbera

C’est surement la plante dépolluante possédant le plus de fleurs. En forme de marguerite, elles sont de couleur jaune, rouge, rose ou blanche. Il a besoin d’une bonne luminosité mais sans soleil direct. Comme beaucoup de plantes tropicale, il aime la chaleur et l’humidité. Arrosez souvent mais peu à la fois.
En générale le gerbera ne vit que 2 ou 3 ans.
Le gerbera dépollue le benzène, le formaldéhyde, le toluène et le trichloréthylène.

10 – L’anthurium ou flamant-rose

Avec son feuillage vert brillant et ses fleurs de couleur rose si caractéristique, l’anthurium est de toute beauté. On ne peut que lui reprocher sa fragilité. En effet, l’air sec de nos logements le fragilise. Veillez donc toujours à brumiser son feuillage et à l’installer sur un lit de billes d’argile.
Prenez garde car la sève et les feuilles sont toxiques.
L’anthurium dépollue le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, l’ammoniac et le xylène.